jeudi

Il était une fois, les 3 salopes.

Il y a le je, connasse décomplexée, en mouvement constant vers une certaine aspiration a la con, s’époumoner, s’agiter comme un pantin devant eux.
L’heure n’est plus au je.
Il y a le tu, inlassable problème purulent, qui pourrait bien  continuer à rythmer mes nuits mais j’en ai plus envie. Va, ne te retourne pas, tu le fais déjà très bien comme ca.
Il y a le il, force intouchable, qui s’échappe et qui m’échappe à tous ces croisements de route.
Il y a le nous, mélange de toutes nos âmes, sœurs ou perdues, que l’on croise, mon nous est intouchable, je veux y croire.. aujourd’hui le nous redevient un je, pour s’éclater en des bribes de sourires, de larmes, d’espoirs et de faux semblants, je, tu, il, nous, vous éparpillés sous différents points cardinaux.
Il y a le vous, je ne saurais pas le définir, heureusement qu’il n’y a pas de mot parce qu’aucun mot ne peut le définir, la fusion du nous et de vous dans un même élan, poursuivre nos rêves, nos aspirations et ne jamais flancher sous le coup de vent.
Il y a le eux, comme gravés sur un vieux disque dur mais qui tourne, qui tourne.. repassant tous ces morceaux de vie, si chers..si chers…
Il y a le je qui reprend ses baluchons.. et qui trace sa route sans le vous, ni le nous… le eux, le tu, pour voir si mes verbes se conjuguent aussi la bas, a ce prochain croisement.


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